lundi 11 janvier 2010

Culturons-nous avec André Raimbourg...

Mais si vous le connaissez...

...sous le nom de Bourvil...








Comment ça, c'est pas de la culture ! Ben si, c'est de la culture populaire, et ça compte aussi !


On a tendance à l'oublier, mais Bourvil nous a offert de véritables bijoux de la chanson française... Cet avis n'engage que moi bien entendu, mais quand même...


Parce que Bourvil chanteur ce n'est pas que Salade de fruits ou La tactique du gendarme, ohhh que non mes amis...


Bourvil c'est aussi (pour ne citer que quelques une de mes préférées) :

Ballade irlandaise (mais si :" un oranger, sur le sol irlandais, on ne le verra jamais...")

La tendresse ("on peut vivre sans richesse, presque sans le sou, des seigneurs et des princesses y'en a plus beaucoup, mais vivre sans tendresse, on ne le pourrait pas, non, non, non non, on ne le pourrait pas...)

ou encore, Les crayons

Les crayons !!!


Une histoire atroce (ben si quand même... une petite orpheline qui essaie de vendre des crayons pour vivre, qui se fait voler ses crayons puis qui finit abusée sexuellement par un vendeur de crayons en gros...), un histoire atroce donc, mais chantée avec la tendresse et la "naïveté" de Bourvil, ça donne un chef d'oeuvre, à hurler de rire...
Oui oui, un chef-d'oeuvre, n'ayons pas peur des mots... (encore une fois, cet avis n'engage que moi évidemment...), et oui oui à hurler de rire... Et faire rire avec une histoire pareille, moi je trouve que c'est un vrai tour de force, alors je dis chapeau bas Monsieur Bourvil !

Extrait choisi :
Et puis non tiens, pourquoi extrait, voici les paroles :

Ell' n'avait pas de parents,
Puisque elle était orpheline.
Comm' ell' n'avait pas d'argent,
Ce n'était pas un' richissime.
Ell' eut c'pendant des parents,
Mais ils ne l'avaient pas r'connue,
Si bien que la pauvr' enfant,
On la surnomma l'inconnue.

[Refrain] :
Ell' vendait des cart' postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
C'était d'vendr' des crayons.
Elle disait aux gens d'la rue :
"Voulez-vous des crayons ?"
Mais r'connaissant l'inconnue,
Ils disaient toujours non.
C'est ça qu'est triste.

C'est triste quand même de n'pas reconnaître son enfant,
Il faut pas être physionomiste !
Il m'semble que si j'avais un enfant, moi je le reconnaîtrais !
A condition qu'il me ressemble, naturellement !

C'était rue d'Ménilmontant,
Qu'elle étalait son p'tit panier.
Pour attirer les clients,
Ell' remuait un peu son panier,
Mais un jour, un vagabond
Qui passait auprès d'son panier
Lui a pris tous ses crayons,
Alors, ell' s'est mise à crier :

"Voulez-vous des cartes postales ?
Je n'ai plus de crayons.",
Mais les gens, chose banale,
N'voulaient plus qu'des crayons.
Quand elle criait dans la rue,
"Voulez-vous des crayons ?"
Ils disaient à l'inconnue :
"Tes crayons sont pas bons.",
C'est ça qu'est triste.

C'est triste quand même, elle avait plus d'crayons.
Forcément, elle s'baladait avec son panier à découvert, n'est-ce pas ?
Alors l'vagabond, lui, il passait à côté d'son panier, n'est-ce pas ?
Alors avec sa main, alors ... heu ... hop !
Il lui a pris tous ses crayons, comme ça elle n'en avait plus.
C'est vrai qu'elle n'en avait pas besoin puisqu'elle n'en vendait jamais !
Mais quand même !

Un marchand d'crayons en gros
Lui dit : "Viens chez moi mon enfant,
Je t'en ferai voir des beaux,
Je n'te demanderai pas d'argent."
Ce fut un drôle de marché,
Car c'était un drôle de marchand,
Et elle l'a senti passer,
Car elle en a eu un enfant.

C'est triste ça quand même d'abuser d'une inconnue comme ça !
C'est vrai qu'elle a été faible aussi !
C'est pas parce qu'il disait qu'il avait un... qu'il était...
Enfin, elle avait un enfant quoi, elle avait bonne mine !
Si seulement elle avait eu une mine de crayon !
Mais non, mais c'est ça qui la minait !
Alors elle l'a abandonnée, son enfant,
Et qu'est-ce qu'elle a fait plus tard cette enfant, hein ?

[Refrain] :
Ell' vendait des cart' postales,
Puis aussi des crayons,
Car sa destinée fatale,
C'était d'vendr' des crayons.
Elle disait aux gens d'la rue :
"Voulez-vous des crayons ?"
Mais r'connaissant l'inconnue,
Ils disaient toujours non.
C'est ça qu'est triste.


Moi je serais vous, je courrais sur You Tube pour redécouvrir ces petites perles : La tendresse, Ballade irlandaise, Les crayons, et toutes les autres !
Enfin, moi je dis ça, je dis rien...


Donc, voilà, ce billet juste pour crier mon amour pour Bourvil.


Et oui, je préfère Bourvil à Lady Gaga, chacun ses goûts.

6 commentaires:

Aza a dit…

Ca fait un bout de temps que je veux te faire passer un lien, pour un groupe culte du crapaud, dont je connais certaines chansons par coeur par la force des choses, puisque Lilian les passe souvent entre Metallica et "il est beau le lavabo" de Lagaff.
http://www.youtube.com/watch?v=mtToc5EmSho
Si je ne te l'ai pas déjà dit, j'emmène le carapaud et quatre potes à lui à un festival de métal en suisse au mois de juin. :D
Ca va pulser ! on est loin de Bourvil, soit, mais au moins on est d'accord pour Lady Gaga ^^
P.S : la photo de la poupée est franchement réussie, as-tu fait la deuxième à temps ?

Kaori a dit…

Yeah ! Ça va pas si mal que ça avec le crapaud alors finalement... Il accepte de se trainer sa vieille mère à un festival métal, c'est un bon fils ;)

Et même si j'aime Bourvil, ça ne m'empêche pas d'aimer des trucs qui pulsent comme tu dis... en fait j'ai des goûts extrêmement variés niveau musique...

Pour la deuxième photo, oui j'ai eu le temps de la faire... je la mettrai ici dès que j'aurai deux minutes...

Plein de grosses bises à toi et un peu pour ta famille aussi quand même ;)

Kaori a dit…

Hein !!! Vous connaissez Les trois accords ?!?!

Ben ça, le monde est petit comme dirait l'autre...

Unknown a dit…

J'en déduis qu'ils sont connus par chez vous :)
Et pour le crapaud, moui, ça va. On a trouvé quelque chose qui nous rapproche : la musique, qui adoucit les moeurs, c'est bien connu. Même si c'est du Rammstein *_*

Kaori a dit…

Ben oui ils sont connus chez nous !
Ils sont québécois !!!

Kaori a dit…

Et rien de tel que Rammstein pour la paix dans les familles....
;)